Neurosciences et rêves
Nous ne rêvons que lorsque nous dormons, ce n’est donc qu’en se réveillant en plein rêve l’on se rend compte que l’on a rêvé, en principe. De plus, les personnes se souviennent plus ou moins de ce dont ils ont rêvé.
Des scientifiques japonais ont donc essayé
de confronter le récit de rêve obtenu au réveil à l’état de fonctionnement du
cerveau juste avant le réveil. Pour cela, en 2013 ils ont créé, à l’aide de
l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), un logiciel « décodeur
de rêves ».
Pour cela, ils ont confronté le récit
de ce qu’ont vu les dormeurs avant leur réveil avec les enregistrements
simultanés par l’IRMf de l’activité du cortex visuel durant ce sommeil, puis à
l’aide du logiciel, ils ont réussi à comparer les composants de leur rêves,
correspondant à l’activation d’une zone particulière de leur cortex visuel.
Et à
l’inverse ils parviennent même à prédire en fonction de l’activité neuronale
montrée par l’IRMf, la catégorie d’objets vus en rêves.
C’est donc la
première fois qu’on arrive à établir une corrélation entre l’activité cérébrale
et les rêves.
Par contre
cette expérience a fait craindre que l’on puisse deviner les rêves intimes des
personnes à leur insu. Mais la perspective de cette expérience en est éloignée
car ce sont de simples images qui défilent avant l’endormissement. De plus leur
décodage est long et complexe, et la région corticale qui s’active en fonction
d’une catégorie d’image varie d’une personne à une autre.
Des études
montrent que notre activité cérébrale durant nos rêves est aussi rapide et
complexe que durant les moments les plus intenses de notre vie éveillée.
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Le tegmentum
pontique déclenche le sommeil paradoxal.
Le thalamus active les aires visuelles associatives. Le cortex
cingulaire antérieur et l’amygdale jouent un rôle dans les émotions. L’hippocampe
est un carrefour pour la mémorisation.
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