De quoi rêve t-on ? Est ce que l'environnement extérieur influence nos rêves ?
Nos rêves sont-ils formés à partir d'éléments extérieurs ou au hasard ? Y a t-il des sujets récurrents pour les rêves ?
Comme nous l’avons dit dans la première partie, le sommeil
est composé de deux phases. Dans
la phase de sommeil lent, nos rêves sont pragmatiques, terre-à-terre :
nous rêvons de choses banales. C’est par
exemple durant ces phases que les somnambules peuvent avoir des crises, ce qui
explique leurs comportements « normal » durant ces crises.
De même, l’expression « la nuit porte conseille » provient en
réalité de ce sommeil : il nous aide à résoudre nos problèmes, tels qu’une
équation de maths par exemple, inconsciemment notre cerveau va chercher à la
résoudre, c’est pourquoi le matin nous y arrivons sans problème alors que la
veille on en était incapable, le sommeil lent est alors surnommé le
« Sommeil de résolution ».
Alors qu’en sommeil paradoxal, qui comporte plus de rêves,
les rêves sont des rêves fantasmagoriques, ils sont issus d’une activité
cérébrale intense. Ces rêves sont essentiels à la survie d’une personne et son
bonheur. Car en effet, ce sommeil aide à l’équilibre psychique, chaque jour
nous subissons des frustrations et durant les rêves de ce sommeil nous pouvons
réaliser inconsciemment tout ce que nous avons toujours voulut accomplir, tout ce qui a pu nous frustrer dans la
journée sera revécu de manière positive dans la nuit.
Peu importe le type
de rêve, du sommeil lent ou paradoxal, chaque personne a des rêves différents.
Mais on retrouve de nombreux éléments communs dans les rêves de chaque personne
comme la présence de personne de leur
entourage, ou des lieux qu’ils connaissaient bien. De plus, de nombreuse personne
font des cauchemars quelque soient leurs âges, même si les enfants ont tendance
a plus rêver de monstres qui est associé a l’inconnu de leurs vies de tout les
jours, et les adultes de situations gênantes ou de la mort.
Les bruits de l’environnement dans le lequel nous dormons,
comme bruit de voitures, de musique douce ou d’oiseau auront tendance à être
entendus dans nos rêves sans que ceux-ci en soient perturbés, excepté un bruit
assez fort et/ou qui peut réveiller le dormeur.
En effet notre rêve aura plutôt
tendance à s’adapter en incluant le bruit entendu. Nous avons réalisé une
expérience, un des membres du groupe de TPE qui se souvient très souvent de ses
rêves, s’est endormi avec de la musique douce, son rêve était calme, la musique
est devenue plus électronique, son rêve est devenue une soirée dans un grand
festival. Puis la musique est redevenue douce et le contexte s’est transformé
de manière beaucoup plus calme. Puis, est survenu un morceau de death métal qui
l’a réveillé. On a donc remarqué que l’ambiance de ses rêves ont suivit le changement de style des
musiques écoutées.
Chaque personne rêve toutes les nuits, mais selon le degré
d’importance porté aux rêves, ou bien aux tendances à se réveiller en pleine
nuit des personnes, font que tout le monde ne se souvient pas de ses rêves. La
majorité des individus rêvent de personnes, de lieux qu’ils connaissent et
réalisent des cauchemars. Alors que moins de personne rêvent du travail, très
peu rêvent d’animaux et d’objets.
L’interprétation
Freudienne des rêves :
Freud décrit une construction nouvelle des rêves, dans laquelle on trouve un contenu manifeste : l'histoire dont on se rappelle, et un contenu latent : un sens caché (mais bien réel) du rêve. Ce contenu latent peu être "décrypté" à partir du contenu manifeste, avec une liste d'éléments symboliques qui seraient autant d'indices pour comprendre notre inconscient. Chez Freud, ce symbolisme est très souvent sexuel, ainsi n'importe quel objet long et rigide (stylo, couteau, parapluie...) symboliserai un phallus, et n'importe quel objet dans lequel on pourrait entrer des choses (trousse, boîte, bateau...) symboliserai un sexe féminin. Il y aura aussi énormément d'éléments nous ramenant à notre enfance, ainsi rêver d'un roi ou d'une reine par exemple symboliserai les figures parentales. Il considère aussi le fait de s'envoler en rêve comme une excitation sexuelle : en effet s'envoler c'est s'élever contre la gravité, ce qui pour Freud symbolise une érection.
Certains rêves restent cependant indéchiffrables, et dans presque tous, comme un nœud impossible à défaire, il reste quelque chose d'obscure. L'interprétation est donc par nature inachevée et impossible à achever.
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