vendredi 5 février 2016

Le sommeil et le mécanisme des rêves



Problématique



Comment notre cerveau élabore-t-il nos rêves, et ont-ils une influence sur notre vie éveillée ?

Introduction



Chaque humain à besoin de dormir, vous le savez.  Le temps idéal serait situé entre 7 et 9h de sommeil par nuit. Mais pourtant 7.5% des personnes dorment moins de 5 heures, 32.5% dorment plus de 9h et seulement 60% des personnes dorment entre 7 et 9h. Le sommeil représente un tiers de notre vie, et les rêves un quart de notre temps de sommeil soit un douzième de notre existence.
 
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, trop de sommeil nous donne la sensation d'avoir envie de dormir en permanence. Une privation de sommeil pendant plusieurs jours, quant à elle, peut provoquer des effets impressionnants, qui vont de l’irritabilité de l’individu à des hallucinations visuelles, sensorielles et auditives, ainsi que des troubles de la perception de l’espace et du temps.

Nous avons donc décidé de travailler sur les rêves, un sujet très vaste regroupant les deux matières imposées : SVT et philosophie. Ce sujet nous intéresse car il nous concerne directement, il fait parti de notre vie quotidienne.

Dans un premier temps nous parlerons des mécanismes du sommeil, une base de travail sur laquelle nous nous sommes appuyés pour parler, dans un second temps, des rêves.

jeudi 4 février 2016

Les mécanismes du sommeil

Les nuits divisées en cycles


On entend souvent parler de cycles de sommeil, alors qu’en est-il vraiment ? Comment notre sommeil « fonctionne » t-il ?



Une nuit ‘’normale’’ est divisée en 4 à 6 cycles, et chacun de ces cycles dure en moyenne 90 minutes. Plus la nuit est longue, plus il y a de cycles.

Durant ces cycles il y a différentes phases de sommeil :


- L’endormissement (ou l’éveil) : Caractérisé par une activité cérébrale assez rapide, et une activité physique ralentie.

- Le sommeil paradoxal : défini par un tonus musculaire presque inexistant (personne immobile, sauf ses mains), des mouvements oculaires rapides et une activité cérébrale rapide : c’est à ce stade qu’ont lieu 80%  des rêves environ.

- Le sommeil lent léger : déterminé par une respiration et rythme cardiaque ralentis, et une activité cérébrale moyenne. A ce stade ont lieu environ 50% des rêves. Cette phase est divisée en deux stades

- Le sommeil lent profond : indiqué par une respiration très lente, une basse de la tonicité musculaire et une activité cérébrale réduite. On fait 20% de nos rêves à ce stade, environ. Cette phase ne contient qu’un stade.



Chaque phase est caractérisée par une activité cérébrale qui lui est propre.

On peut observer ces différentes phases du sommeil grâce à un électroencéphalogramme ou EEG qui repose sur la mesure de l’activité électrique du cerveau. Celle-ci est effectuée par l’intermédiaire d’électrodes placées au contact du cuir chevelu.



Une nuit commence par une phase d’endormissement, suivie d’une phase de sommeil lent léger, composé de deux stades : lors du premier,  la vigilance, le tonus musculaire et la fréquence cardiaque diminuent. Pendant le stade 2 du sommeil lent léger, le sommeil est confirmé mais le dormeur est encore sensible aux stimuli extérieurs.


La nuit se continue par une phase de sommeil lent profond, lors de celui-ci, il y a une légère activité musculaire mais il est difficile de réveiller le dormeur. Il est encore plus difficile de le faire lors du second stade, car avec le ralentissement de l’activité électrique du cerveau qui était déjà faible, c’est le sommeil le plus profond.


On passe ensuite à une phase de sommeil paradoxal. Pendant cette phase,  le tonus musculaire est inexistant, les mouvements des yeux sont nombreux et le cerveau connaît une activité intense. C’est lors de ce stade que les rêves sont les plus fréquents.

A la fin de cette phase on a terminé le premier cycle de sommeil.                                            

Les cycles s’enchaînent ainsi toute la nuit. Les deux premiers cycles comportent une phase de sommeil lent léger,  de sommeil lent profond et de sommeil paradoxal. Ils sont suivis de deux cycles constitués eux d’une phase de sommeil lent léger et une de sommeil paradoxal. 

 

Le sommeil lent profond est surtout présent en début de nuit tandis qu’en fin de nuit, c’est plutôt le sommeil paradoxal qui prédomine.